Le lundi 18 décembre 2017,  lors d’une réunion au Ministère des Solidarités et de la Santé, certains représentants de la psychiatrie ont pu faire connaître à Madame la Ministre Agnès Buzyn leurs priorités pour la spécialité médicale.

 

L’Association des Jeunes Psychiatres et des Jeunes Addictologues (AJPJA) regrette de n’avoir pas été conviée à participer aux discussions en tant que structure représentative des jeunes psychiatres. En effet, notre association est particulièrement préoccupée par les questions de formation et d’attractivité de la discipline, de même que par l’organisation des soins et les moyens humains et financiers dont elle tend à bénéficier.

 

Les maladies mentales étant classées au premier rang des maladies en terme de dépenses de soins et touchant au cours de leur vie près d’un français sur quatre, il nous semble que la génération des jeunes psychiatres va devoir faire face dans les années qui viennent, et avec le soutien de leurs ainés, au défi qu’est celui de la promotion de l’accès à un système de soins effectif, innovant, égalitaire et au juste coût.

En tant qu’acteurs actuels et futurs pleinement intégrés au système de soins en santé mentale, il nous semble indispensable que l’AJPJA soit associée aux discussions avec les autres intervenants impliqués dans l’organisation des soins en santé mentale dispensés aux personnes vivant avec un trouble psychique. Ceci nous semble d’autant plus important que la stratégie nationale de santé 2018-2022 récemment rendue publique intègre des propositions concernant la santé mentale, dont la psychiatrie, et qu’elle constituera le cadre de la politique menée par le Gouvernement en matière de santé pour les prochaines années.

 

Par conséquent, nous manifestons la volonté forte des jeunes psychiatres à participer activement aux discussions concernant les enjeux et l’avenir de notre spécialité.